Education

Sud-Kivu : une reprise timide des activités scolaires à Kabare

Après plusieurs jours d’interruption en raison de l’insécurité, les écoles primaires et secondaires de la sous-division Kabare 2 ont rouvert leurs portes ce lundi 24 février 2025, répondant à l’appel des autorités provinciales du Sud-Kivu. Toutefois, cette reprise reste marquée par une faible affluence des élèves.

Lors d’une tournée effectuée dans plusieurs écoles des groupements de Miti, Bushumba, Mudaka et Bugorhe, le constat est resté le même : si les enseignants et encadreurs étaient présents, le nombre d’élèves était bien inférieur aux attentes.

À l’Institut Maendeleo, à l’ITAV/Kabisi, ainsi qu’aux écoles primaires Kambehe et Meshengo, les élèves ont fait acte de présence avant d’être renvoyés chez eux. Quelques-uns ont profité de cette reprise pour réviser certaines leçons.

« Nous avons répondu à l’appel des autorités, mais le nombre d’élèves présents reste très faible. Sur plus de 500 inscrits, seuls environ 200 étaient là aujourd’hui. Nous n’avons donc pas pu reprendre les examens. Beaucoup d’élèves déplacés à cause de l’insécurité ne sont pas encore rentrés chez eux », explique un chef d’établissement de Miti.

À Bushumba, les écoles comme l’Institut Bushumba/Kafubi, Cifuma/Bukole et l’EP Cibinda/Bukole ont également renvoyé les élèves chez eux, annonçant la reprise effective des examens pour ce mardi 25 février.

Cependant, à l’Institut Bene Mudaka, où les épreuves avaient été finalisées avant l’interruption, les cours ont repris normalement.

Dans le groupement de Mudaka, au Lycée Mère Armanda et à l’Institut Mudaka, le schéma était similaire : les encadreurs ont accueilli les élèves avant de les renvoyer, en leur demandant de revenir le lendemain pour poursuivre les évaluations.

Pour rappel, les écoles de Kabare Nord avaient suspendu les examens du premier semestre pour les secondaires et du premier trimestre pour les primaires le 13 février dernier, en raison d’une montée de l’insécurité dans la région.

Alors que les autorités locales insistent sur la nécessité d’un retour progressif à la normale, les craintes persistent quant au retour effectif de tous les élèves, encore dispersés par la crise sécuritaire.

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