UEFA/Champions League : Les vainqueurs de l’aller tombent tous au retour, mais filent en demi-finales

La phase retour des quarts de finale de la Ligue des champions de l’UEFA a offert un scénario pour le moins paradoxal. toutes les équipes victorieuses à l’aller ont été battues au match retour ! mais se sont malgré tout qualifiées pour les demi-finales.
Un phénomène rare à ce stade de la compétition, révélateur de la force des écarts creusés à l’aller, mais aussi des dangers de la gestion d’un avantage en Ligue des champions.
À Signal Iduna Park, le FC Barcelone a vécu une soirée cauchemardesque face à un Borussia Dortmund revanchard. Dominés 3-1 grâce à un triplé de Serhou Guirassy (11e, 49e, 76e), les Catalans ont dû leur salut à un but contre son camp de Bensebaini (54e), venu freiner la remontée allemande.
Malgré cette défaite, le Barça passe grâce à son large succès 4-0 du match aller, illustrant à quel point un bon matelas peut compenser un retour difficile.
Même scénario pour le Paris Saint-Germain, secoué sur la pelouse d’Aston Villa. Les Parisiens, qui menaient 0-2, ont vu les Anglais inverser totalement la dynamique en s’imposant 3-2.
Toutefois, la victoire 3-1 acquise au Parc des Princes a suffi pour propulser les hommes de Luis Enrique dans le dernier carré. Là encore, une gestion difficile de l’avance et un manque de lucidité en seconde période ont failli coûter cher.
Ces deux exemples traduisent une tendance claire : dominer à l’aller n’est pas synonyme de sérénité au retour. Entre relâchement, pression de l’adversaire et ambiance hostile, les leaders ont flanché, sans pour autant sombrer.
Cette situation rappelle aux prétendants au titre que la régularité sur 180 minutes reste la clef, mais que chaque minute mal négociée peut presque tout remettre en cause.
Le message est limpide : la qualification prime, mais ces revers doivent alerter les qualifiés avant les demi-finales où le niveau d’exigence sera encore plus élevé.
Pascal Mushiarhamina