UEFA Champions League : L’Atlético menaçant, mais le Real Madrid triomphe aux tirs au but et file en quarts de finale

Le Real Madrid a une nouvelle fois prouvé pourquoi il est l’une des équipes les plus redoutables d’Europe. Ce mercredi 12 mars 2025, dans un derby madrilène sous haute tension, les Merengues ont arraché leur ticket pour les quarts de finale de la Ligue des Champions de l’UEFA après une séance de tirs au but suffocante (2 tab à 4), malgré une défaite 1-0 dans le temps réglementaire contre l’Atlético de Madrid.
Dès la 27e seconde, Conor Gallagher a ravivé les espoirs des Colchoneros en ouvrant le score, effaçant l’avantage du Real acquis à l’aller. Le Metropolitano a explosé, croyant à une remontée historique. Mais ce Real Madrid, façonné par des années d’expérience et de résilience, a tenu bon. La muraille madrilène, incarnée par Thibaut Courtois, a repoussé les assauts répétés de l’Atlético, laissant le suspense intact jusqu’aux tirs au but.
La séance fatidique a une fois de plus démontré la force mentale des hommes de Carlo Ancelotti. Luka Modrić, vétéran intemporel, a ouvert la voie d’une frappe limpide. Puis, le jeune prodige Arda Güler a confirmé que la relève est assurée. Courtois, impérial, a stoppé deux tentatives adverses, achevant les rêves de Diego Simeone et ses hommes.
Ce Real Madrid semble programmé pour survivre aux situations les plus critiques. Que ce soit dans les prolongations ou les séances de tirs au but, le club de la capitale espagnole se sublime. C’est une question de mentalité, cultivée au fil des années, portée par des cadres comme Toni Kroos et Dani Carvajal, et renouvelée par une jeunesse talentueuse comme Jude Bellingham et Rodrygo.
Si l’Atlético a livré une prestation courageuse, il a une nouvelle fois échoué à briser la malédiction qui le lie à son voisin. Simeone, malgré son plan tactique quasi-parfait, voit son rêve européen s’effondrer face à son rival éternel, une habitude amère depuis la finale perdue en 2014.
Le Real Madrid retrouvera désormais Arsenal en quarts de finale, une équipe londonienne en pleine renaissance sous Mikel Arteta. Les Gunners, impressionnants face au PSV Eindhoven (7-1 à l’aller, 2-2 au retour), représentent un défi de taille.
Mais ce Real-là n’a peur de personne. Il avance, comme toujours, avec cette aura d’immortalité européenne qui le caractérise. Arsenal est prévenu : pour les Merengues, la Ligue des Champions, c’est une affaire de destin.
Pascal Mushiarhamina