Bukavu : Les victimes de la défaillante Coopec Imara réclament le remboursement de leurs épargnes évalués à 12 500 000 USD
Les victimes de la défunte Coopec Imara de Bukavu, dissoute depuis 11 ans, ont manifesté, ce mardi 26 novembre 2024, pour réclamer le remboursement de 12 500.000 USD , représentant les epargnes de 12.000 membres, auprès de la Banque centrale du Congo (BCC).
Ils ont organisé leur manifestation, devant les installations de la Banque Centrale du Congo, succursale de Bukavu.
A l’initiative de la Ligue des consommateurs du Sud-Kivu (LICOSKI), ces manifestants ont dit avoir manifesté devant la BCC pour la simple raison qu’elle est la garante de l’épargne publique en RDC.
« Comme vous le savez, nous sommes en octobre 2013, nous nous présentons au guichet de la Coopec Imara pour des retraits, on nous a fait croire qu’il ya crise de liquidité, les autorités du pays et même celles de la Banque Centrale du Congo nous ont rassuré qu’il y aura une solution dans le délai meilleur. aujourd’hui ça fait 11ans. comprenez qu’il ya eu beaucoup de légèreté » a laissé entendre, monsieur MUGARUKA BAHOGWERHE Pierre, Président des victimes
« Ce qui a embrassé même une multitude des coopératives avec une somme de 60.000.000 USD pour les Coopec Imara, Coopec Buriba, Coopec Kawa, Coopec Tulinde Azina, Coopec KAMANYOLA, Solidarité Chrétienne, Mecro, (…)et même des Banques n’ont pas été épargné avec un montant de » a-t-il ajouté
Il regrette surtout de constater que les clients de Bukavu et Goma n’ont jamais reçu leurs argents jusqu’à maintenant alors qu’il y aurait des remboursements effectués à Kinshasa et Lubumbashi à des clients de la Banque de Commerce et de Développement, BCD.
Il souligne que le remboursement des épargnes des victimes de la Coopec Imara, facilitera le président de la République Démocratique du Congo Félix Tshisekedi à créer des millionnaires au pays comme il l’avait promis au peuple congolais.
Signalons que les manifestants ont promis de revenir une fois par semaine, c’est-à-dire chaque Mardi, jusqu’ à ce que la Banque Centrale du Congo trouvera une solution à leur revendication.
Pascal Mushiarhamina
