SUD-KIVU/REGIDESO SA : Quand la compétence et la détermination s’associent dans le combat de la desserte en eau à Bukavu : Ignace Ilunga Kabulo sur tous les fronts pour gagner cette bataille

Depuis plus d’une décennie déjà, la problématique de la desserte en eau potable dans la ville de Bukavu et ses environs fait couler beaucoup d’encre et salive et aucune solution imposante n’arrive pas à être proposée pour décanter la situation.

Cette question persiste pourtant la zone est naturellement bien équipée pour ne jamais tomber dans une telle situation mais paradoxalement, les consommateurs vivent le contraire.

C’est dans cette optique qu’un nouveau vent à la tête de la Régie de distribution d’eau REGIDESO au sud kivu s’engage déjà pour une solution assurante, durable et pragmatique.

Avec un esprit managériale basé sur le concret; l’équipe Ignace Ilunga Kabulo sous l’impulsion de la direction générale de la REGIDESO dirigé par David Tshilumba veut coûte que coûte concrétiser la vision du chef de l’État dans le secteur de l’eau particulièrement au sud-kivu

Pour rappel, L’histoire remontée, la grande usine de captage d’eau de Murhundu construite vers les années 50 n’avait pas bénéficier d’autant d’ investissements pour la permettre de pérenniser son action malgré sa capacité de production de 450 mc/h. Comme conséquence, à un moment donné, elle est devenue incapable de desservir chacun à sa soif dans une ville où la démographie ne cesse de prendre les ailes.

De trois cent mille habitants à un plus d’un million aujourd’hui, voir deux millions selon les dernières estimations, les choses ces sont compliqués de plus en plus. Avec un grand retard, Des petits investissements ont suivi , citons SOZAJEC avec la Banque Mondiale vers les années 90 qui a réhabiliter cette usine, lui permettra d’accroître ses capacités de 450mc à 1200mc/h suivant sans nul doute des projections dont le taux de croissance de la population et autres.

Dans ce contexte, d’autres unités de production ont été mise en valeur pour donner du tonus à cette usine qui a suffisamment prouvé ses limites plus de 30 ans après. Parmi ces unités de production on peut citer la station de pompage de nguba, source kawa, source funu ou encore source de Mazigiro. Toute ces unités y compris la grande usine de Murhundu produisent à peine entre 40 et 42 mille mètre cube jour.

En Calcul simple, le besoin en eau potable dans la ville de Bukavu seulement est évalué à ce jour entre 70 et 72 mille mètre cube jour pour ainsi dire il ya un déficit de plus de 30mille mètre cube jour.

Véritable difficulté qui nécessite des nouvels investissements comme qui dirait : » Aux grands maux, des grands remèdes ». C’est toutes ces difficultés qui constituent à ce jour le gros des problèmes à la base du manque d’eau dans la ville et ses environs.

Bien-sûr sans pour autant revenir sur d’autres aspects dont les catastrophes naturelles ou encore les constructions anarchiques, non paiement des factures de consommation, manque d’une politique d’investissement consistant et d’autres actes de vandalisme.

Alors croisons les bras et assistons impuissament à la dérive ou engageons nos efforts pour changer la donne?

«L’intellectualisme contre la force brute»

Ignace Ilunga propose la mise en place des nouvelles grandes unités de production pour renforcer celles qui existent.

Dans ses projets à court, moyen et long terme, il essaye de capitaliser l’essentiel pour que la ville et l’intérieur de la province respirent un tout petit peu. Dans ses prévisions, la rivière Ruzizi et le lac Kivu joueront un rôle prépondérant pour la concrétisation de cette vision innovante et salvatrice bien que dans une zone gravitaire où il y a pas utilisation des pompes. Citons par exemple le Projet PUNGWE qui prendra 2 ou 3 ans avec l’Agence Française du Développement avec au moins 25 millions de dollars encours de mobilisation.

Ignace Ilunga compte sur d’autres projets à court terme dont le captage d’eau a partir de la rivière Ruzizi pour desservir une grande partie du centre ville dont nguba, muhungu, Ruzizi et d’autres parties mais aussi crée un autre point de captage à partir des eaux du lac Kivu pour libérer Muhumba, labotte,… afin de permettre à Murhundu de souffler un peu et s’en charger uniquement des abonnés d’autres coins de la ville. Pour ces projets, la direction regionale a même déjà passer des commandes pour l’acquisition des matériels nécessaires.

Avec une recette évaluée difficilement à 1 milliard 100 mille francs congolais estimés à moins de 400mille dollars américains ; la REGIDESO avec ses charges estimé à près de 350 mille dollars américains a difficile a atteindre 1 million 500 mille dollars dans l’urgence pour répondre au présent besoin et ainsi s’assurer de maîtriser la situation pendant cette saison sèche qui s’annonce et assurer aussi l’après saison.

Dans cette même philosophie, Ignace Ilunga Kabulo veut aussi améliorer les conditions de travail de ses collaborateurs. Après une expérience qui ‘nest plus à démontrer d’environs 5 ans dans le grand Katanga et de 2 ans au Maniema à la tête des directions provinciales, l’homme veux rééditer l’exploit au Sud Kivu. Du social à l’informatisation du système passant par un charoi acceptable, il pense que tout est possible.

En fin, Un bon climat de travail, une collaboration parfaite et lutte contre les anti valeurs font partis des ingrédients pouvant assurer cette véritable gestion accès sur les résultats.

Vouloir c’est pouvoir dit-on, surtout qu’il n’est pas à son premier coup.

Rédaction

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