Sud-kivu : Les enseignants des écoles conventionnées poursuivent toujours leur mouvement de grève
Les enseignants de la Province Éducationnelle Sud Kivu 1 à travers ses différents Pools ont décidé de poursuivre leur mouvement de grève jusqu’ à la réalisation des promesses données par les autorités du pays.
Les membres de cette structure l’ont annoncé lors d’un entretien tenu à Panzi ce lundi 16 septembre 2024 avec un Reporter de Estnews.info.
Selon Bimule Iragi Charles, enseignant membre du syndicat des enseignants des écoles Catholiques, le manque de volonté de la part du gouvernement d’améliorer les conditions socio-professionnelle serait à la base de cette prolongation
Il souligne que cette grève déclenchée en début de la rentrée scolaire risque d’entraîner les conséquences néfastes sur le comportement des enfants en général, ajoutant que ces enfants courent le risque d’être récupérer par les inciviques POPOPO SOLUTION qui font la loi dans différents coins du quartier Panzi.
« Nous enseignants, jugeons bon d’endurcir le mouvement de grève jusqu’au jour où le gouvernement pourra réaliser ses promesses. nous demandons aux enseignants du Sud Kivu de rester unis et solidaires pour mieux revendiquer nos droits longtemps ternis » a revendiqué, l’enseignant Bimule Iragi
Les Parents des enfants des écoles en grève appellent également le gouvernement à l’ordre et au respect scrupuleux des droits des enfants et de la Personnalité humaine en octroyant même aux chevaliers de la Craie chacun une somme d’un million cinq cents Milles franc congolais.
L’un d’eux, Monsieur Bunani précise qu’à Panzi, des enfants à la maison qui n’ont pas encore renouer avec le chemin de l’école passent leur temps à déambuler dans les rues de Panzi et de la ville de Bukavu. Selon lui, ces enfants s’adonnent à la mendicité; Une situation due à la grève déclenchée par les enseignants dans les écoles en grève depuis le début du mois de septembre.
Rappelons que, depuis le 2 septembre 2024, les enseignants de la République démocratique du Congo sont en grève exigeant une amélioration de leurs conditions de travail et le respect scrupuleux des droits humains aujourd’hui placés dans les oubliettes.
Christian Kahasha Balemba