Sud-Kivu : la Société Civile salue les mesures salvatrices prises par le gouverneur Purusi

Le Bureau de Coordination de la Société civile salue les trois mesures salvatrices récemment prises par le gouverneur de la province, Jean-Jacques Purusi Sadiki. Il l’a annoncé lors d’un point de presse tenu ce mardi 23 juillet à son bureau, à Bukavu, dans la province du Sud-Kivu.

Ces mesures comprennent la suspension de l’exploitation minière sur toute l’étendue de la province, l’annulation des contrats de partenariats publics-privés qui ont enrichi des poches privées du gouverneur sortant et de ses amis au détriment du trésor public, ainsi que l’interdiction de la spoliation des maisons, espaces et parcelles de l’État dans la province du Sud-Kivu.

Plusieurs recommandations ont tout de même été formulées par la Société civile, qui demande à l’Assemblée Provinciale du Sud-Kivu de rendre public le rapport final des deux Commissions d’enquête, dont l’une porte sur la gestion de la province et l’autre sur la spoliation des biens de l’État.

Elle insiste pour que ces rapports ne restent pas dans les tiroirs et soient débattus en plénière, contrairement à ce qui s’était passé lors de la législature précédente.

De plus, la Société civile appelle le gouvernement provincial du Sud-Kivu à arrêter tout agent impliqué dans la corruption ou le trafic d’influence lié à la vente illicite du patrimoine de l’État, aux contrats PPP frauduleux et aux commissions d’intermédiaires dans le secteur minier.

Elle exhorte également les procureurs des juridictions du Sud-Kivu à agir d’office sur les cas d’infractions relevant de leurs compétences, afin de décourager les comportements contraires aux valeurs et d’éviter toute complicité dans les malversations financières et les spoliations des biens de l’État.

Enfin, elle demande aux juridictions de rendre des jugements dans les délais légaux. Le bureau de coordination de la société civile du Sud-Kivu met en garde toute personne qui tenterait d’exercer une pression sur l’autorité provinciale.

« Le BCSC du Sud-Kivu désapprouve toute tentative d’intimidation, de menace ou de corruption visant les autorités morales, ainsi que les autres personnes influentes basées à Kinshasa et ailleurs, dans le but de contrecarrer ces mesures. Ceux qui agiront ainsi seront déclarés persona non grata par la société civile du Sud-Kivu » a-t-il indiqué.

Il est important de noter que le Gouverneur a pris ces trois mesures salvatrices pour la province en application des recommandations des députés provinciaux et de la Société Civile du Sud-Kivu.

Pascal Mushiarhamina 

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