Sud-kivu/Infrastructures : pour contribuer à la réhabilitation de la RN2, les usagers proposent l’instauration du « péage route »

Les usagers de la route nationale № 2 Bukavu-Walungu-Mwenga-Shabunda ont échangé avec le ministre des infrastructures Georges Kibonge, ce samedi 14 septembre 2024, au centre Anglicane, à Bukavu.
L’objectif de ces assises étaient pour les usagers et le gouvernement provincial de trouver un compromis afin que cette route nationale numéro 2 soit réhabilitée.
Au cours des ces échanges qui ont réunies le gouvernement provincial représenté par le ministre des infrastructures Georges Kibonge, les usagers de la RN2, les transporteurs, le comité de la synergie de suivi des travaux sur cette route nationale et l’Office des routes, plusieurs recommandations ont été formulées par ces derniers, mais une seule a beaucoup porté la police de débat.
C’est celui de demander au gouverneur de province, Jean-Jacques Purusi d’instaurer le « péage route » sur cet axe afin que ces derniers ( les usagers) puisse contribuer à la réhabilitation de cette route nationale d’intérêt capital pour la province.
Les participants à ces assises ont à cette même occasion, demandé l’implication de l’exécutif provincial afin que les entreprises minières qui exploitent dans les territoires de Mwenga, Shabunda et Walungu libèrent leurs engins pour réhabiliter cette route d’intérêt commun, comme promis par le gouverneur lors de son récent meeting au stade de la concorde de kadutu.
Ils ont en suite sollicités que la deuxième phase de réhabilitation de cette route puisse commencer à Mwenga, comme la première phase avait été lancée dans la ville de Bukavu.
Le ministre provincial de ITP Georges Kibonge, a promis de se rendre dans quelques jours dans le territoire de Mwenga pour se rassurer de l’application des recommandations du gouverneur de province qui avait exigé l’implication des chinois qui exploitent dans ce territoire dans le processus de réhabilitation des routes.
Il faut dire que, les travaux de réhabilitation de la RN2, dans sa première phase qui concernait Bukavu-Mugogo ont déçu les usagers. Ces derniers continuent à dénoncer la lenteur dans laquelle ils sont exécutés. L’entreprise SOCOC chargée de l’exécution est immolé pour faute des moyens financiers.
Signalons que l’heure actuelle, la construction de cette partie routière est à l’étape des caniveaux et la couche de fondation, une étape qui est à peu près 5 kilomètres et cela fait 9 mois depuis le lancement des travaux.
Rédaction