Kabare : La société civile de Mudusa exige la fermeture de l’Eglise HEKIMA Buhozi suite à des violences répétées

Depuis le 16 décembre 2024, l’Eglise protestante HEKIMA Buhozi, située dans le territoire de Kabare au Sud-kivu, fait face à des violences internes qui perturbent gravement la vie communautaire.
Ces incidents violents, qui se produisent chaque dimanche, sont liés à la suspension du Révérend Pasteur Bakungu par son représentant légal, Mathieu. Ce climat de tension a plongé la congrégation dans une spirale de conflits, de bagarres et de blessures, affectant non seulement le bon déroulement des cultes, mais aussi la sécurité des habitants de Buhozi.
Le président de la société civile forces vives de Mudusa, François Mubalama, a exprimé sa profonde inquiétude face à cette situation alarmante. Dans un communiqué rendu public le 12 janvier 2025, il a exigé la fermeture immédiate de l’Eglise HEKIMA Buhozi jusqu’à ce qu’une solution durable soit trouvée pour résoudre ces conflits internes.
Selon lui, ces violences récurrentes mettent en péril non seulement la paix sociale mais aussi la sécurité des fidèles et des habitants. Mubalama a rappelé que ces actes de violence ont déjà fait des blessés et qu’un risque de perte de vies humaines demeure si la situation n’est pas rapidement maîtrisée.
Depuis le début de cette crise, les affrontements violents entre les croyants et leurs pasteurs se multiplient chaque dimanche. Le dernier incident, survenu le 12 janvier 2025, a dégénéré en affrontements ouverts, malgré la présence de responsables de l’ordre et des cadres de l’église.
La société civile de Mudusa estime qu’il est impératif d’agir immédiatement pour éviter une escalade qui pourrait mettre d’avantage en péril la cohésion sociale dans cette contré déjà fragile.
Dans son appel à la fermeture de l’Eglise, la société civile insiste sur la nécessité d’une intervention des autorités compétentes pour restaurer l’ordre. En effet, la gestion interne des églises, comme le montre cette situation à HEKIMA Buhozi, peut avoir des répercussions graves sur la tranquillité publique, surtout lorsque des conflits internes dégénèrent en violences ouvertes.
Si les autorités ne prennent pas de mesures concrètes et rapides, il y a un risque réel d’aggravation de la situation, ce qui pourrait affecter la stabilité de cette contré.
Ishaka depuis Kabare