Santé

Mpox au Sud-Kivu : pour protéger également les élèves, le gouverneur de province, Jean-Jacques Purusi renforce les mesures sanitaires avant la rentrée scolaire (communiqué)

L’épidémie de variole du singe, connue sous le nom de MonkeyPox ou Mpox menace la province du sud-kivu, depuis plusieurs mois déjà. Elle s’est même déjà identifié dans la ville de Bukavu dans les commune de Kadutu et Bagira.

Soucieux de sa population, pendant cette période préparative de la rentrée scolaire, le gouverneur de province, Jean-Jacques Purusi a prévient le danger aux élève. Il les  appelle au respect des précautions d’hygiène universelle et des mesures barrières telles que :

1. les contacts étroites avec les cas suspects ( les poignées de main et les embrassements)
2. Laver régulièrement les mains;
3. Cuire correctement la viande avant de la consommer;
4. Orienter le plus rapidement possible toute personne suspecte ou malade de Monkey-Pox vers une structure sanitaire la plus proche pour une prise en charge adéquate .

A l’en croire, la prise en charge est gratuite dans tous les centres de traitement. Il indique qu’à ce jour, la transmission par voie sexuelle de Mpox représente un risque élevé, pouvant accélérer la propagation de la maladie et
compliquer les efforts pour contenir, contrôler et éliminer le Mpox.

Il ajoute qu’au Sud-Kivu , les personnes les plus affectées sont celles dont la tranche d’âge varie entre 15 et 49 ans y compris les enfants surtout dans la Zone de santé de Miti-murhesa.

A ce titre, il appelle à toute la population à ne pas recourir à l’automédication et à d’autres pratiques néfastes susceptibles de compliquer le tableau clinique des malades et conduire au décès de la population. Il précise que les centres de traitement déjà mis en place sont les suivants :

1. À Bukavu : Clinique universitaire de BUKAVU
2. À Miti-murhesa : centre hospitalier de LWIRO et Miti
3. À KAVUMU : centre hospitalier de karanda
4. À Uvira : hôpital général de référence d’Uvira
5. À Kamitunga : Hôpital général de référence de Kamitunga
6. À Nyangezi: Hôpital Saint Joseph de Kamanyola
7. À KATANA : hôtel général de référence de KATANA
8. À Minova, FIZI, KALEHE et KIMBI LULENGE : hôpitaux généraux de références .

Il souligne par ailleurs que le Sud-Kivu a déjà notifié 4 784 cas répartis dans 29 zones de santé, dont Kamituga, Nyangezi, Kalehe, Kadutu, Shabunda, Walungu, Mwenga, Ibanda, Nyantende, Uvira, Itombwe, Kalole, Kitutu, Bagira, Idjwi, Mwana, Mulungu, Bunyakiri, Mubumbano, Kalonge, Miti Murhesa, Kimbi Lulenge, Ruzizi, Nundu, Katana, Kaziba, Fizi et Lemera.

Il signale 31 décès qui ont été enregistrés dans 10 zones de santé et 608 cas actifs  hospitalisés dans les centres de traitement gratuit de Mpox. Aussi, selon lui, les structures sanitaires rapportent en moyenne 350 nouveaux cas par semaine.

Signalons que le premier cas de Mpox au Sud Kivu, avait été découvert dans la
zone de santé de Kamituga chez une personne ayant séjourné dans la province de la Tshopo. Alors à ce jour, Kamituga est considéré comme l’épicentre de cette épidémie.

Ci-dessous le document

Rédaction

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *