Politique

Meeting de l’AFC/M23 à Bukavu : une explosion meurtrière fait 11 morts et 65 blessés ( Bilan provisoire )

Un drame a frappé la ville de Bukavu ce jeudi 27 février 2027. Une explosion à la grenade survenue à la Place de l’Indépendance a fait 11 morts et 65 blessés, dont 6 blessés gaves selon un bilan provisoire communiqué par l’AFC/M23 lors d’un point de presse tenu à Nyamoma.

L’attaque s’est produite peu après un meeting du mouvement, alors que la foule se dispersait. Soudain, des détonations ont provoqué un vent de panique, causant alors ces pertes humaines et de nombreux blessés. Des scènes qui ont également crée de chaos, avec des personnes cherchant à fuir dans toutes les directions.

Une enquête en cours

Les responsables de l’AFC/M23 ont annoncé l’arrestation de deux individus soupçonnés d’être impliqués dans l’attaque. « La traque de tous leurs réseaux est en cours », a déclaré Corneille Nangaa, assurant que cet acte « ne restera pas impuni ».

Les corps des victimes ont été acheminés à la morgue de l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu, tandis que les blessés reçoivent des soins intensifs.

Accusations contre Kinshasa

Dans un communiqué publié après le drame, l’AFC/M23 a fermement condamné l’attaque, accusant directement le pouvoir en place d’en être l’instigateur. « L’AFC/M23 présente ses profondes et sincères condoléances à la population de Bukavu suite à cet attentat terroriste orchestré ce jeudi 27 février par Monsieur Félix Tshisekedi et ses complices », peut-on lire dans la déclaration.

Peu avant l’explosion, Corneille Nanga, coordonnateur du mouvement, avait dénoncé la politique sécuritaire du gouvernement et réaffirmé l’engagement de l’AFC/M23 à restaurer la paix dans l’Est du pays. Il avait également annoncé la mise en place d’unités spéciales pour assurer la sécurité dans la région.

Une situation inquiétante

Alors que l’enquête se poursuit, l’origine des explosifs reste une question centrale. L’AFC/M23 pointe du doigt Kinshasa, mais aucune preuve formelle n’a encore été avancée. En attendant, l’attaque a ravivé les tensions et renforcé le climat d’insécurité qui pèse sur Bukavu et l’ensemble du Sud-Kivu.

Rédaction

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