Kabare : La société civile alerte sur la montée de l’insécurité à Mudusa

La situation sécuritaire dans le groupement de Mudusa, situé dans le territoire de Kabare au Sud-Kivu, devient de plus en plus préoccupante.
Depuis plus de deux mois, les habitants sont confrontés à une insécurité grandissante, alimentée par des groupes armés non identifiés, provoquant des dégâts matériels et humains considérables.
Le cri d’alarme a été lancé ce mercredi 30 avril par François Mubalama, président de la société civile Forces Vives de ce groupement. Selon lui, les récentes attaques dans les villages et sous-villages de Mudusa témoignent d’une détérioration alarmante de la sécurité dans cette contré.
Les derniers événements remontent à la nuit du dimanche 27 au lundi 28 avril 2025, où des hommes armés ont attaqué plusieurs localités. Plus de dix maisons ont été pillées et sept personnes ont été gravement blessées dans le sous-village de Mudusa.
Dans le sous-village de Luhoko, trois maisons ont également été visitées par les malfaiteurs. La violence a continué dans la nuit du lundi 28 au mardi 29 avril, où trois maisons ont été prises pour cible à Cimpwiji.
Le plus tragique est survenu dans la nuit du mardi 29 au mercredi 30 avril, où trois habitants ont été tués par les assaillants et quatre autres blessés dans le village d’Ihemba.
Face à cette situation, la société civile Forces Vives du groupement de Mudusa lance un appel urgent aux autorités compétentes pour rétablir la sécurité dans cette région.
« Il est impératif que des mesures de sécurité soient prises d’urgence et que des services de sécurité soient installés à Mudusa pour protéger les habitants et leurs biens », a souligné François Mubalama.
La société civile de Mudusa présente également ses condoléances aux familles des victimes de ces attaques barbares.
Il faut dire que, les habitants du groupement de Mudusa continuent de vivre dans la peur, espérant que l’État prendra enfin les mesures nécessaires pour restaurer l’ordre et mettre fin à cette spirale de violence qui plonge la région dans l’incertitude.
Muganiza Ishaka Nnaruniga, depuis Kabare.