Insécurité à Kinshasa: un homme tué et plusieurs maisons visitées lors d’une incursion des criminels à N’djili Q/4
La population de la commune de N’djili précisément au quartier 4 dans la ville de Kinshasa, s’est réveillée dans la psychose ce vendredi matin. Des hommes armés non identifiés ont pris d’assaut plusieurs maisons sur l’avenue Camp des Enseignants, dans la nuit de jeudi à vendredi 24 mai 2024, et ont tué un homme âgé d’une soixantaine d’années, avant de prendre quelques biens matériels.
Selon les témoins de l’événement, deux parcelles sont victimes de ce drame. À la première opération, les assaillants ont volé la somme de 700$ et 600.000FC mais aussi plusieurs biens matériels. Lors de l’incursion à la deuxième parcelle, ils ont tué un homme âgé de 63 ans qui essayait de garder son domicile inviolé.
« C’est mon petit frère qu’ils ont tué. Les assaillants étaient venus opérer dans la parcelle voisine, mais c’est après leur opération qu’ils nous ont attaqués. Ils l’ont tué par balles et nous ont exigé de leur donner de l’argent mais dommages que nous n’avions rien », a témoigné Zola Bibi la grande soeur du mort.
À en croire les victimes de la première parcelle, les criminels se sont présentés comme étant des éléments de la »Police criminelle ». Habillés en noir, ils ont pû repérer quelques victimes dont un pasteur et un maître mécanicien, ce qui laisse à croire que les assaillants avaient bel et bien un plan sur des personnes connues.
« C’était vers 2 heures du matin. Ils m’ont tout pris. Ils avaient une armée à feu, un revolver et des machettes. Ils ont commencé dans la maison de mon voisin qui est pasteur, puis à la fin de leur opération ils ont déclaré: nous avons oublié chez maître. Ce sont des gens qui nous connaissent bien », a fait savoir le maître mécanicien une des victimes du drame.
À l’aube du drame, la police environnante est venue s’enquérir de la situation. La personne tuée est placée dans la morgue la plus proche et des enquêtes sont ouvertes pour identifier les auteurs de cet événement macabre.
Face à cette violence nocturne inadmissible, la population de N’djili a lancé la sonnette d’alarme aux autorités compétentes pour assurer la sécurité de paisibles citoyens dans cette partie de la capitale.
Blanchi Lungala M