Bukavu : Nicolas Kyalangalilwa prône l’unité nationale comme moteur de la révolution

Devant une foule nombreuse rassemblée à Bukavu ce samedi 22 février 2025, le pasteur et ancien acteur de la société civile du Sud-Kivu, Nicolas Kyalangalilwa, a affirmé que son engagement dans la révolution en cours en République démocratique du Congo est motivé par l’intérêt supérieur de tous les peuples du pays.
Lors de ce meeting, organisé en pleine crise politique et sécuritaire, le fédéral du parti Leadership Gouvernance pour le Développement (LGD) en province du Sud-Kivu a insisté sur la nécessité d’une cohésion entre toutes les communautés du pays.
« Le Sud-Kivu regorge de richesses naturelles, mais elles profitent plus aux élites de Kinshasa qu’aux populations locales. Le détournement, le népotisme et l’injustice sociale ont gangrené ce régime, plongeant notre jeunesse dans un chômage écrasant », a-t-il dénoncé sous les acclamations de ses partisans.
Sans mâcher ses mots, Nicolas Kyalangalilwa a pointé du doigt le président Félix Tshisekedi, l’accusant d’avoir trahi l’héritage de son défunt père, Étienne Tshisekedi.
« Si réellement Félix Tshisekedi est le fils biologique d’Étienne Tshisekedi wa Lumumba, un homme pour qui nous avons tous du respect, qu’il présente sa démission ! Il a échoué à renforcer l’unité nationale », a-t-il martelé.
Dans un appel à la mobilisation, il a exhorté la population à suivre « la voix de la raison » portée par l’Alliance du Fleuve Congo (AFC), laissant entendre que ce mouvement incarne un espoir de changement pour le pays.
Pendant ce temps, la ville de Bukavu demeure sous le contrôle du mouvement rebelle AFC-M23 dirigé par Corneille Nangaa, ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), ajoutant une tension supplémentaire à une région déjà fragilisée par l’instabilité.
Rédaction