Sud-Kivu : L’élu du territoire de Fizi, Mulondani Mwimi’wa John salue la libération de 3 journalistes arrêtés par les combattants Wazalendo
Trois journalistes ont été arrêtés mercredi 10 juillet et détenus au cachot tenu par un groupe des combattants locaux, dits « Wazalendo » à Baraka, dans le territoire de Fizi au Sud-Kivu. Ils ont été relâchés après l’intervention du seigneur de guerre Yakutumba.
Les Wazalendo du groupe Yakutumba reprochaient à ces professionnels des médias d’avoir couvert la réunion du conseil de sécurité locale consacrée aux multiples cas des tracasseries qui sont décriées dans la ville de Baraka.
Réagissant à ces actes ignobles et de grande intimidation attribués arbitrairement aux professionnels de Média sans aucune raison, l’élu du territoire de fizi, Mulondani Mwimi’wa John a salué cette libération et a appellé les groupes armés exerçant à fizi au cessez le feu.

Également, prendre plutôt en considération la vie humaine qu’ils sont sensés sauver et à la population de réitérer le plus d’efforts et de confiance à leur représentation pour mieux booster le développement de ce territoire où sont orchestrés au quotidien par plusieurs actes sauvages.
« Que la population soit calme en évitant de se faire des jugements mais dénoncer et compatir avec les FARDC dans le traçage des groupes armés qui sont hostiles au pays. Aussi Aux groupes armés locaux CNPSC et FABB de respecter le cessez le feu entre eux »
Il condamne fermement l’érection des barrières payantes par certains éléments des FARDC sur le tronçon Malinde- Force Bendera et demande sa suppression sans délai.
Il a souligné que, l’arrestation faite à l’égard de journalistes était « illégale », car les wazalendo ne sont pas habiletés à arrêter les journalistes moins encore la la population civile, ils peuvent selon lui, s’arrêter entre eux dans leur campement pour faute commise.
« Félicitations au commandant de seigneur de guerres yakutumba qui les ait reproché et libéré ; ça montre en suffisance que yakutumba lui est avisé en matière pénale et connaît les droits de l’homme contrairement à certains de ces éléments qui ne maîtrisent pas le droit de l’homme et qui s’en donnent à des arrestations ignobles » a-t-il conclu
Signalons que , 44 cas d’assassinat ciblés ont été répertoriés par les associations de défense des droits de l’homme depuis le 6 janvier 2024.
Christian Kahasha Balemba